Discours de la présidente de la DFG (Mme Maier)
Mesdames, Messieurs,
J´aimerais, tout d´abord, présenter mes félicitations aux deux communes pour leurs 40 ans de jumelage, et ceci, de la part de la Deutsch-Französische Gesellschaft, DFG, qui, dans deux ans, fêtera avec l´association Eaubonne-Budenheim, AEB, ses 40 ans d´amitié.
A cette occasion, nous ne devons pas oublier tous ceux qui, bien avant déjà, se sont engagés pour la fondation de ce jumelage. Ils ne sont plus très nombreux parmi nous, mais beaucoup d´autres nous ont rejoints pour continuer à entretenir cette amitié.
C´est un grand plaisir pour moi de saluer, en particulier, Monsieur Petit, maire honoraire d´Eaubonne, qui ne cesse de s´engager en faveur de l´amitié des deux communes et de l´Europe et qui nous motive beaucoup dans notre travail.
Il faut aussi évoquer la Vereinigung Deutsch-Französischer Gesellschaften en Allemagne et en France (VDFG) et la Fédération des Associations Franco-Allemandes pour l´Europe (FAFA), dont nous faisons partie, qui, grâce à leurs congrès annuels en France comme en Allemagne nous soutiennent dans notre travail et notre amitié. Les ambassades et consulats francais ont également joué un rôle fondamental.
J´aimerais maintenant approfondir ces propos en citant deux passages du discours de Monsieur Bernard de Montferrand, Ambassadeur de France, qu´il a tenu à l´Ambassade de Berlin le 19 avril lors de la rencontre des présidents des sociétés franco-allemandes pour la « Journée du dialogue ».
Il a remercié tout d´abord les nombreux représentants présents pour leur engagement infatigable en faveur de l´amitié franco-allemande, partie d´un réseau qui cherche son égal en Europe, car, sans ce travail, la réconciliation franco-allemande n´aurait pas été ce qu´elle est, et quelque chose aurait manqué à l´ Europe.
Je cite :
"Votre travail est extrêmement important. Pourquoi ? Le dialogue franco-allemand est le laboratoire de l´Europe. Là sont réalisées des actions, qui, demain, seront utilisées par d´autres.
Le grand problème de l´Europe, aujourd´hui, réside dans la communication entre les sociétés civiles. Chacun sait qu´il ne suffit pas de s´entendre à Bruxelles ; les peuples doivent aussi être intégrés. C´est pourquoi, les nombreuses relations personnelles, qui se sont nouées entre les Allemands et les Francais, sont irremplaçables pour les relations franco-allemandes comme pour l ´Europe.
J´entends dire parfois : la question franco-allemande, ce n´est plus important, tout a été fait. Mais ce que vous faites, ce n´est pas du passé, c´est ici et maintenant, c´est l´avenir. Ce que vous faites est d´une extrême nécessité.
J´entends dire aussi parfois que l´intérêt pour le pays ami s´est relâché, en France comme en Allemagne ; on se tourne plutôt vers des pays exotiques tels que la Chine ou l´Inde, qui représenteraient l´avenir et non le passé, comme l´Europe.
Là, je dois ajouter : ce n´est pas parce que la réconciliation franco-allemande a été une réussite que nous n´avons plus d´ambitions européennes. En ce qui concerne l´Europe que nous voulons réaliser, il ne s´agit plus de réconciliation : nous devons surmonter les grands défis de l´avenir.
Si nous voulons convaincre les jeunes générations de l´importance de l´Europe et de la question franco-allemande, alors il n´y a qu´une solution : de nos jours, ce n´est que dans le cadre européen que nous pourrons exercer de l´influence. Ce que vous faites est donc toujours d´une grande actualité. Nous devons poursuivre notre engagement en faveur de la cause franco-allemande, non pas parce que nous regardons vers le passé, mais parce que nous agissons ici et aujourd´hui, et, pour notre avenir."
Fin de la citation
C´est pourquoi, nous continuerons dans les prochaines années à travailler ensemble et activement et nous ne nous laisserons pas détourner de notre but, qui est d´approfondir les relations franco-allemandes, en intégrant la jeunesse et en enseignant la langue de notre partenaire, pour donner une base solide à l´Europe.
Je vous remercie de votre attention et vous souhaite une agréable soirée.