Stage d'une jeune étudiante à la mairie de Budenheim
Étant élève en Classe Préparatoire Commerciale, j’ai eu la chance d’effectuer un stage tout le mois de juillet à la mairie de Budenheim, ville jumelée avec Eaubonne (Association Eaubonne Budenheim), afin de parfaire mon allemand. C’est pourquoi je remercie Lilli Maier, présidente honoraire de la DFG (Deutsche Französische Gesellschaft), Pétra Irle, vice-présidente de l’AEB, et Monsieur le Maire Rainer Becker de m’avoir permis d’effectuer ce stage.
Je suis arrivée dans la jolie ville de Budenheim en Rhénanie Palatinat, pendant la Straßenfest, le premier week-end de juillet. C’est donc au milieu des stands et devant le match de football Italie-Allemagne que j’ai découvert ma ville d’accueil, dans laquelle j’allais effectuer un stage de quatre semaines. Il y avait déjà une ambiance festive et conviviale, que j’ai également retrouvée dans la grande ville de Mayence lors des matchs de foot, lors de la Fête de l’été et du feu d’artifice mais surtout les samedis matins, jour de marché sur la place de la cathédrale, lieu phare de la ville, au milieu du vieux quartier et proche du célèbre musée Gutenberg. Je logeais à Budenheim, dans un studio indépendant situé chez la présidente honoraire de la DFG Budenheim, Madame Lilli Maier, à 20 minutes en bus de Mayence.
Manquant de vocabulaire et d’aisance avec la langue, c’est avec difficulté que j’ai commencé à travailler le lundi 4 juillet à la mairie. On m’a d’abord présentée à tous les fonctionnaires puis, c’est dans le bureau de Madame Gethöffer, secrétaire du maire, Monsieur Becker, que je me suis installée. On m’a de suite donné la brochure de la ville afin que je me familiarise avec ce qui s’y passe (les différentes activités et services proposés, les magasins et entreprises…). Budenheim est une petite ville d’environ 8500 habitants mais riche en activités : piscine, terrain de golf, de foot, etc. J’ai ensuite, et quotidiennement, trié le courrier avec Madame Gethöffer pour ensuite aller le distribuer dans toute la ville avec Madame Rejak . L’après-midi j’aidais Madame Kolter, une collègue de Mme. Gethöffer, pour ranger des papiers concernant notamment les nouveaux habitants ou encore concernant les arrêts maladie. En aidant à trier des dossiers, les documents et à les ranger j’ai donc pu découvrir comment fonctionnait une administration communale et comment les différents services étaient organisés. Chaque jour j’avais une liste de mots nouveaux (administratifs), importants pour comprendre les nouveaux papiers à traiter.
Hormis ce travail de bureau, j’ai eu la chance d’accompagner Monsieur le Maire lors de quelques sorties qu’il a effectuées : rendre visite à une habitante pour ses 80 ans ou encore, assister au spectacle de fin d’année donné à l’école maternelle pour dire au revoir aux élèves qui passent en école élémentaire. C’est ainsi que l’on se rend compte de tout ce qui peut se passer dans une ville allemande, tous les petits évènements qui l’animent et qui sont différents des nôtres. De plus, comme les vacances sont arrivées à la mi-juillet, il y avait donc moins de travail à la mairie, et j’ai donc été travailler pendant une semaine dans une garderie. Au milieu des enfants qui parlent doucement et n’hésitent pas à répéter, j’ai pu revoir mon vocabulaire de base et l’utiliser.
En plus de cela, j’ai pu visiter cette région aux mille collines, et ici une région de vignoble, remplie d’histoire, me permettant de découvrir des lieux cultes comme la ville de Rüdesheim et le Monument du Niederwald Pour la fête nationale française le 14 juillet, j’étais invitée, par le biais de Madame Maier, par la Consule générale de France de Francfort à une réception, où un discours fût tenu sur l’importance de la relation franco-allemande et des jumelages.
J’ai donc eu l’opportunité d’enfin découvrir les coutumes d’une langue que j’étudie depuis le collège, dans un cadre bénéfique, grâce au jumelage franco-allemand entre la ville d’Eaubonne et de Budenheim. J’ai pu progresser et dépasser le blocage que l’allemand m’a toujours posé, me donnant encore plus envie de continuer son apprentissage.
Caroline Deschamps